Parler d'une femme en particulier ? Lourd exercice. Qui est la femme ? Grande interrogation. La femme est une complexité, un aussi grand mystère que le monde. Parler d'une femme en particulier? Maman, le 8 mars, nous, les vivants, célébrons la femme. Ne cherche pas à comprendre pourquoi je veux magnifier la femme que tu fus, l'amour a ses raisons que l'inspiration ne contrôle pas. Prend le siège le plus confortable du ciel, assied toi, écoute moi leur parler de toi. Toi l'essence de ma plume; mais surtout ne pleure pas, ne verse point de larmes au risque qu'elles ne me mouillent en tombant sur la terre.
QUI ETAIT ELLE ?
Me donner la vie fut la plus belle oeuvre et le plus grand accomplissement de sa vie. Les fleurs lui jalousaient sa beauté. Le soleil lui enviait son éclat, et la lune cherchait à percer le mystère de son coeur si doux. Pourtant ma mère n'avait rien. Elle ne savait ni lire, ni écrire. Enfant sa mère a confié son éducation à sa soeur qui n'avait pas d'enfant. C'est comme ça que Pauline est arrivée à Abidjan. Avec les moyens du bord ma grand-mère a donné à ma mère une bonne éducation. Pourquoi Pauline n'a jamais été à l'école ? Je ne sais pas. Je penserai à le lui demander quand je serai de l'autre côté. Toutefois elle apprit très tôt à s'occuper de l'intérieur d'une maison, à faire la cuisine et aider sa maman à vendre au marché.
Ma mère n'était pas une intellectuelle. Mais être une femme, c'est savoir être une épouse, une amante, une fille, une soeur, une tante et une mère, et Pauline, ma Pauline avait toutes ses qualités.
POURQUOI JE VEUX VOUS PARLER D'ELLE ?
Je vous parle de ma mère car cette femme a sacrifié ses rêves et sa vie pour moi. Elle a travaillé tous les jours de sa vie, malgré le fait que son corps malade réclamait du repos, et que la douleur refusait de quitter ses os.
Pauline ! Si jeune et si veuve à la fois. Quand mon père, son seul amour, s'est éteint, Pauline a apprit à cacher ses larmes pour ne pas que mes yeux pleurent.
J'ai eu une enfance des plus formidable! Ma famille était sans le sou mais jamais je ne l'ai su, car maman à veillée à ce que j'ai tout.
Je me souviens de la chicote quand je travaillais mal! Elle ne savait pas lire mais savait quand une note n'était pas bonne. Elle me battait avec force pour me faire retenir une bonne fois pour toute que 1 + 1 était = à 2 et non à 3 comme je m'acharnais à le dire. Merci maman grâce à toi aujourd'hui je sais.
Mon éducation maman en a fait une obsession, ah ! La politesse, si par malheur il m'arrivait de manquer de respect à un ainé maman me rouait de coup de bois, et me forçait à m'excuser tout en larme. Mais une fois sa colère passée elle venait toujours vers moi très tendrement m'expliquer l'importance du respect et me faisant promettre de ne plus recommencer.
L'intégrité de Pauline, la douceur de son coeur m'ont donné un avenir. J'ai récolté les fruits des bonnes actions qu'elle a posé sur terre. Aujourd'hui Pauline n'est plus là.
Mais elle reste la femme la plus importante de mon existence. Et si ma plume doit magnifier une femme, je magnifierai ma mère encore et encore sans jamais perdre une goute de mon inspiration.
A toutes les femmes amoureuses qui oeuvrent pour être de bonnes compagnes au quotidien
A nous, qui devons lutter pour nous faire une place dans la société
Parce qu'ils ne sauront jamais ce que c'est que d'être une femme !
Bonne journée à nous
Ma mère n'était pas une intellectuelle. Mais être une femme, c'est savoir être une épouse, une amante, une fille, une soeur, une tante et une mère, et Pauline, ma Pauline avait toutes ses qualités.
POURQUOI JE VEUX VOUS PARLER D'ELLE ?Je vous parle de ma mère car cette femme a sacrifié ses rêves et sa vie pour moi. Elle a travaillé tous les jours de sa vie, malgré le fait que son corps malade réclamait du repos, et que la douleur refusait de quitter ses os.
Pauline ! Si jeune et si veuve à la fois. Quand mon père, son seul amour, s'est éteint, Pauline a apprit à cacher ses larmes pour ne pas que mes yeux pleurent.
J'ai eu une enfance des plus formidable! Ma famille était sans le sou mais jamais je ne l'ai su, car maman à veillée à ce que j'ai tout.
Je me souviens de la chicote quand je travaillais mal! Elle ne savait pas lire mais savait quand une note n'était pas bonne. Elle me battait avec force pour me faire retenir une bonne fois pour toute que 1 + 1 était = à 2 et non à 3 comme je m'acharnais à le dire. Merci maman grâce à toi aujourd'hui je sais.
Mon éducation maman en a fait une obsession, ah ! La politesse, si par malheur il m'arrivait de manquer de respect à un ainé maman me rouait de coup de bois, et me forçait à m'excuser tout en larme. Mais une fois sa colère passée elle venait toujours vers moi très tendrement m'expliquer l'importance du respect et me faisant promettre de ne plus recommencer.
L'intégrité de Pauline, la douceur de son coeur m'ont donné un avenir. J'ai récolté les fruits des bonnes actions qu'elle a posé sur terre. Aujourd'hui Pauline n'est plus là.
Mais elle reste la femme la plus importante de mon existence. Et si ma plume doit magnifier une femme, je magnifierai ma mère encore et encore sans jamais perdre une goute de mon inspiration.
A nous, qui devons lutter pour nous faire une place dans la société
Parce qu'ils ne sauront jamais ce que c'est que d'être une femme !
Bonne journée à nous
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